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OUI LA PROVENCE !, la liste régionaliste et citoyenne qui privilégie le projet et la dynamique collective

Au cours d’une conférence de presse organisée à Aix-en-Provence, Guerrera Hervé, le chef de file de la liste «OUI LA PROVENCE ! » aux élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur accompagné de ses têtes de liste départementales, a présenté les grands axes programmatiques et les enjeux.

 

Pour l’ancien élu aixois qui figure également en pôle position de la liste des Bouches-du-Rhône, la liste régionaliste s’est imposée comme une évidence : « A l’invitation d’Olivier Dubuquoy qui était encore le chef de file des écologistes, nous avons participé cet hiver à des discussions pour participer à un rassemblement de la Gauche, des Écologistes et des Régionalistes. Malheureusement, nos revendications qui portaient sur trois points, mise en place d’une politique offensive en faveur de la langue et la culture régionales, opposition à la LGV PACA et aux grands projets inutiles et enfin organisation d’un référendum sur le nom de la région – nous sommes contre Sud et contre PACA -, sont restées lettres mortes ».

De gauche à droite: Anne-Marie Hautant (Vaucluse), Michèu Prat (Hautes-Alpes), Hervé Guerrera (Bouches-du-Rhône), Pascal Recotillet (Alpes-de-Haute-Provence), Anne-Marie Sgaravizzi-Garcia, Didier Cade (Var)
De gauche à droite: Anne-Marie Hautant (Vaucluse), Michèu Prat (Hautes-Alpes), Hervé Guerrera (Bouches-du-Rhône), Pascal Recotillet (Alpes-de-Haute-Provence), Anne-Marie Sgaravizzi-Garcia, Didier Cade (Var)

Pour Anne Marie Hautant, ancienne vice-présidente de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur sous Michel Vauzelle et aujourd’hui tête de liste dans le Vaucluse, le rassemblement en gestation de la Gauche et des Écologistes manquait de cohérence politique : « la seule opposition à la Droite et à la l’Extrême-Droite était insuffisante pour s’engager dans cette voie. On ne combat pas le Rassemblement National par des unions de façade mais par un socle programmatique fort, un projet clair et des pratiques politiques « clean ». Quand on parlait de projets, on nous répondait places et équilibres entre les composantes. Ce n’est pas notre conception de la politique ».

 

Cependant pour Patrick Garnon, ancien Conseiller régional EELV de 2010 à 2015 qui a rejoint la liste régionaliste avec une dizaine d’autres militants écologistes, « Régionalistes et Écologistes ont toujours travaillé ensemble. L’écologie est un affluent du régionalisme et réciproquement. Notre adversaire c’est la Droite. Et notre ennemi, l’Extrême-Droite ».

 

Si la défense de la langue et de la culture régionales forme en effet le ciment de ce rassemblement comme le précisent Pascal Recotillet et Michèu Prat, respectivement têtes de liste dans les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes, l’aménagement durable du territoire et l’autonomie de la région au niveau institutionnel mais aussi énergétique et alimentaire sont également au centre des revendications des candidats « Oui la Provence ! ». « L’opposition sans compromis à la Ligne Nouvelle Ferroviaire (ex-LGV PACA) a été le moteur de mon engagement aux côtés d’Hervé Guerrera. Nous défendons les trains du quotidien qui sont indispensables aux habitants et au maillage du territoire », comme l’affirme Didier Cade qui n’est autre que le président du Collectif Stop LGV PACA Sud Sainte Baume.

 

Pour Anne-Marie Sgaravizzi-garcia la finalité de la démarche « Oui la Provence » est d’offrir un avenir aux jeunes générations. Pour cette enseignante niçoise engagée dans de nombreuses œuvres sociales et culturelles, la région est, partout en Europe, le niveau pertinent de l’action publique : « en France, les politiques centralistes, éloignées des réalités, échouent à répondre aux besoins du quotidien comme aux grands défis planétaires. C’est pourquoi, pour en finir avec les contraintes technocratiques, les décisions imposées « d'en-haut » aussi coûteuses qu'inefficaces, nous proposons des solutions adaptées aux territoires et aux réalités d'aujourd'hui comme aux enjeux de demain ».