Militant depuis mon adolescence (le coup d’État contre le Chili de l'Unité Populaire), élu local à Marseille pendant une douzaine d'années, je suis heureux de n'avoir plus de carte de parti dans ma poche car je crois à une réinvention du projet progressiste depuis le terrain par les citoyens et les acteurs locaux.
Universitaire confronté quotidiennement à l'extraordinaire intelligence, solidarité, créativité et courage des jeunes de tous horizons et de toutes origines, je ne veux pas trahir le futur de mes étudiant-e-s, de mes enfants et petits-enfants en leur laissant un monde vide de biodiversité et au climat catastrophique.
Marseillais, Varois, un arrière arrière grand-père alsacien mort au Château d'If, beaucoup Italien de sang, pas mal Maghrébin de cœur, complètement Méditerranéen... bref Provençal du XXIe siècle : je ne supporte pas de voir ma culture, mes racines, mon histoire familiale occupées par des aventuriers réactionnaires et racistes qui les manipulent et les dénaturent.